March 17, 2011

Les questions que je me pose souvent au sujet des hommes


Do they see me? - Am I their equal?
Will I lose them one day? - Will I ever find one?


Alors pour être honnête, j'ai écrit et dessiné ce strip l'an dernier, le 14 février pour être plus précis. Il faisait écho à celui que j'ai publié quand j'étais encore en Licence (cf. ici). J'avais pour idée d'institutionnaliser ça et d'en faire un tous les ans, mais les strips datés c'est comme un livre de bibliothèque en retard: plus l'échéance a été dépassée et moins tu as envie de les mettre en ligne. Et pour reprendre les propos des personnes casées: on n'a pas besoin d'une fête commerciale pour s'autoriser à être complètement emo.

I wrote and drew this comic last year on Valentine's Day, in response to something I posted in my undergrad days. The idea was to make a new strip every year, but in the end they wind up not being scanned and then a month goes by and then it's too late. Also, to paraphrase some happy couples, I don't need a commercial holiday to be completely emo - I get by just fine on my own.

Oh regarde, une planche!

February 10, 2011

(untitled)

I used to seek out a best friend,
Another softer side of me
I used to be this different, I,
I tried so hard, I used to be
The one of two who had the guts
And swaggered down the road for us
Your kindness was the glue for both,
A shell I wore around my heart

But now those times are gone, and see
The empathy is killing me
Now those times are gone, and see:
The empathy, it's killing me

February 5, 2011

Journal de Nantes #9 + State of Affairs





That same evening on the drive back from grabbing a beer at the Molly's, I explain to Tom in a little more detail
the feeling of loving being in Nantes and not really knowing where I'm going.
***
When we get to Johannis and Cécile's a huge feeling of dread takes center stage.
I am so, so, so sick of this.
I loved being here and I already have to leave.


Et sur cette note un peu emo, c'est la fin de l'histoire.

La suite est quand même plus joyeuse: je suis rentrée à Berlin finir mon stage et mon mémoire, et j'ai finalement décidé d'y rester pour le passage à l'âge "adulte" (je fête d'ailleurs ce soir ma première année de transplantée dans la Hauptstadt). Ce qui me place loin de ma chère France, mais me rend à l'heure actuelle très heureuse, même si je soupçonne qu'au bout de tant de déménagements, j'ai la capacité de me sentir heureuse à peu près n'importe où (pourvu qu'il y ait des culturels gratuits et du café).

Concernant l'état actuel de choses, je bosse en ce moment à temps plein dans une startup berlinoise (soient les 40h hebdo de la législation teutonne) et sincèrement, la seule chose que j'ai envie de voir sur un écran quand je rentre, c'est un épisode de Grey's Anatomy. Mais je dessine le weekend lorsque j'ai le temps, même si ça avance du coup à un rythme d'escargot; je cogite sur un projet de longue date matin et soir sur le chemin taf/domicile; je fais des scénarios, je mets des histoires dans des cases, je dessine des choses au crayon et je les repasse au feutre noir (tout en voulant passer à d'autres outils). Je suis de toute manière au top de mon moral une fois que j'ai pu passer un peu de temps en autiste dans ma chambre de WG, donc espérons qu'il y a des choses qui finiront par apparaître dans les mois qui viennent, les facteurs principaux étant le fait qu'il n'y a que 24h dans une journée tout comme mon sincère attachement à ma santé physique et mentale.

Ah oui, et au fait, ça aura l'air dix fois mieux que ces petites gribouilles à l'arrache que je viens de vous faire partager, cela va sans dire!

Sinon, en attendant, je vous conseille de consulter les petits liens dans la colonne de droite, en particulier le Girls With Slingshots de Danielle Corsetto et Octopus Pie de Meredith Gran, dont je kiffe leur race.

Et pour finir, c'est la Berlinale dans moins d'une semaine, donc, en clair, le pied.

Bis (hoffentlich) bald.