gonflée par les histamines
que je fasse le deuil de toi
de tout ce qu'il me reste
à la rescousse, des faux-semblants
le coeur avide de prétendant
que je fasse le deuil de mon toi
de tout ce qu'il me reste
quand il le faut, c'est tout ç'que j'ai
des mots de viande périmée
des sons de cloche en double croche
et retentissements du passé
quand il te faut, c'est tout ç'que j'ai:
l'écho terne d'un coeur enlevé,
la peur au ventre, et dans tes yeux,
le non d'un fossé amoureux
Nantes-Berlin, automne 2009-décembre 2011.
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